Sur le chemin du doux reflet du câlin calmement partagé entre le chou et le pou savouré dans les vannes de la touffe de la grange épanchée le long de la frange des branches électriques le potager bluffe le souffle du rendement lentement savonné par les cannes avalées au milieu des salades dans la manne sabrée du fleuve où seules les balivernes au goût mou de salive pataugent sans radoter sous les songes rangés au fond des gerbes d'herbes labourées dans la caverne du lavoir savouré par le malin cou de la lame en panne de savoir au bout du manoir face au port d'où sort le bout du boîtier loué au nord de la meule du son électrique de la ballade ergotant sur le ravage radin du bâtiment salin fondu dans le lange sablé de la rame bannie de ces dames au ton cloîtré lors du viager où dort le tort miroité dans le tout où le valoir se fend.
1990